mardi 22 mai 2007

Différences internes à la Gauche : 1. La question européenne

Alors que l'élection présidentielle et les tractations post-présidentielles font exploser la Gauche, cette Gauche Plurielle du temps de Jospin, il est temps de faire le bilan et de s'interroger sur ses différences internes. Autrement dit : en quoi le PRG est-il différent du PS et en quoi peut-il apporter à cette Gauche, en mal d'idées.

- la question européenne : une des dimensions centrales dans la conduite des politiques publiques actuelles. Il suffit de se renseigner a minima sur les batiments, routes, actions collectives financées par l'Europe pour se rendre compte de son poids dans notre vie quotidienne. Mais son fonctionnement actuel pose problème du fait de son déficit de légitimité.

Légitimité sur un plan politique : les acteurs centraux, les Commissaires Européens, sont des acteurs politiques, dans la mesure où ils ont pris part au jeu politique national (pense-t-on ainsi à l'ancien ministre RPR Jacques Barrot), mais ne sont plus les représentants du peuple.

De la découle un déficit démocratique de l'UE, mais aussi par effet de ricochet de l'Etat. Dans la mesure où la législation française n'est qu'une adaptation du Droit Européen, comme l'ouverture des monopoles d'Etat à la conccurence, sur un plan énergétique. Bref, il est illusoir de croire en une simple association d'Etats, regroupés autour de quelques intérêts communs.

Moins que se poser la question d'une constitution européenne qui serait bonne ou mauvaise, c'est la question de la légitimité même de la vie politique qui est en jeu. L'heure est donc à la construction d'une Europe qui dispose d'une réelle légitimité sur un plan politique dans la mesure où elles devraient rendre des comptes à un niveau national.

- Pour la relance immédiate de la construction européenne en proposant l’adoption, dans un simple traité, des dispositions du traité constitutionnel qui ne soulevaient, à gauche, que peu d’objections (parties I et II).

- Pour une clarification des institutions, contre une gouvernance multi-centrée.

- Pour, à terme, la création d’une assemblée constituante européenne, composée de députés spécialement élus dans chaque pays pour rédiger une véritable Constitution pour l’Europe.

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