vendredi 13 avril 2007

Les radicaux de gauche (le PRG)

A gauche, les radicaux sont différents. Ils ne sont ni marxistes, ni socialistes. Ils ne lisent pas l'histoire comme celle d'une lutte des classes. Les radicaux ne sont pas convaincus des vertus de l'étatisme, du dirigisme et du recours à des gestes politiques censés symboliser le progrès, tels que les nationalisations ou les 35 heures. Surtout quand il est prouvé que ces mesures n'ont pas permis d'assurer le dynamisme de l'économie, pas plus que le recul du chômage.
Les radicaux pensent au contraire que l'initiative individuelle est créatrice et que la croissance est la récompense de l'effort. En revanche, les radicaux exigent que l'économie fondée sur la libre entreprise soit assujettie à des règles permettant de garantir l'intérêt général et d'assurer la solidarité entre les citoyens.
Le Parti Radical de Gauche n'est pas seulement différent par les valeurs qui fondent son action politique. Il est également différent par ce qui le distingue des « grands partis de gouvernement ». Par exemple, il n'y a pas d'énarques au PRG, ou bien ils y sont très discrets. Ce qui permet d’éviter le fossé grandissant entre les instances dirigeantes et les citoyens.
Faute d’énarques ignorant les réalités du terrain, le Parti Radical de Gauche comporte en revanche beaucoup d'élus locaux, qui ne sont pas les mandataires d'une catégorie sociale ou professionnelle particulière. Ces élus sont tout simplement engagés dans la gestion quotidienne des intérêts communs. Le Parti Radical de Gauche est un parti de femmes et d'hommes libres, de toutes conditions et de toutes professions. C'est un parti ouvert, attentif aux désespérances d'un monde rural qui voit s'éloigner ses services publics. C’est un parti accueillant pour tous ceux qui, dans les banlieues de nos grandes villes, se sentent aujourd'hui exclus, avec les conséquences dramatiques que l’on connaît.
Enfin, le Parti Radical de Gauche est là pour rassembler les hommes et les femmes de bonnes volontés plutôt que de les diviser avec cet éternel clivage stérile droite/gauche.
En ces temps de craintes sociales et de replis identitaires, de désenchantement et de désaveu à l'égard des formations qui depuis plusieurs décennies font la politique de la France (PS et UMP), le retour de la confiance et de l'élan républicain passe par une renaissance de la démocratie Française.
Mais, cette démocratie passe obligatoirement par les retrouvailles entre les citoyens et leurs partis.
C'est à cela que sert le Parti Radical de Gauche et c’est pour ça qu’il existe.
François Bouriot
Maire de Trélévern
Président du PRG sur les Côtes d’Armor

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